21/01/2010

Si t'as mal aux fesses, je peux te passer de la pommade si tu veux




Se plaignant de mon manque d'activité sur ce sinistre blog, Bealdo m'enjoint à mettre la main à la patte quand moi je préfère mettre la main aux fesses en y passant de la pommade. Si tu regardes "La petite maison dans la prairie", tu comprendras pourquoi. Sinon tu comprendras pas et compte pas sur moi pour te l'expliquer, j'ai quand même autre chose à foutre.
Au cas où tu ne l'aurais pas encore compris, ce blog est un blog de haïsseur. Ici, on n'est pas là pour serrer des mains et se faire des politesses. Ou plutôt, on serrera des mains mais on crachera d'abord dans la nôtre histoire de corser un peu les choses. Et les politesses seront des mots crus prononcés dans une langue exotique (t'as le choix, ils sont nombreux ces cons là - prenons les chinois tiens, ça en fait un paquet). Par conséquent, réfléchis y à deux fois avant de me serrer la main la prochaine fois (et réfléchis y à trois fois avant de serrer la main de Bealdo car ce mec est une pute et tout le monde sait que les putes c'est pas toujours cool).
Je suis donc un haïsseur. Moins que Bealdo (moins vulgaire aussi sans doute, on a la classe ou on ne l'a pas) mais il n'empêche. Bon tiens, il y a certains artistes que j'aime bien (c'est un bien grand mot, en fait il y a que Bob Dyan que j'aime). Je ne suis pas insensible aux artistes juifs, bien que je ne le sois pas moi-même -je ne suis pas turc non plus comme le pense Average Cabbage- malgré une légende tenace. Adam Green est donc l'un de ces artistes juifs pour lesquels j'ai un minimum de respect. C'est donc un travail difficile qui m'attend : haïr sur ce mec. D'autant plus que son dernier album, Minor Love, est excellent (bien meilleur que Jacket Full Of Danger que, pour une raison obscure, Bealdo idolâtre). Mais on est haïsseur ou on ne l'est pas alors trêve de lêche et passons aux choses sérieuses.
Et comme ici nous ne renonçons à aucune bassesse, il y a quand même au moins une raison (et une seule) pour haïr sur ce mec : son physique. Oui, je sais c'est pas cool mais je m'en mords le chinois pour citer Jacques Dutronc (un autre que j'aime bien, Jacques Dutronc pas le chinois). M. Green se fait appeler "The Jewish James Dean". Ok t'étais plutôt beau gosse il y a quelques années. Ok t'es au summum du cool. Ok tu sors de très bons albums (bon ok tu sors aussi un Jacket Full Of Danger pas terrible terrible que seul Bealdo peut juger excellent). Ok c'est peut être drôle et sympa comme surnom mais quiconque aura vu à quoi ressemble le monsieur vert ces derniers temps sait bien qu'on est plus proche du "jewish fat elvis" (et en plus il a les cheveux courts ce qui est une putain d'aberration quand on est Adam Green). Eh oui, la trentaine c'est pas si cool que ça : t'as le bide qui ressort et tu vois même plus ta bite quand tu pisses (j'en veux pour preuve ce monsieur). C'est d'ailleurs pas un hasard si il a divorcé récemment. Il y avait quand même tromperie sur la marchandise. T'épouses pas Brad Pitt pour te retrouver avec Eric Zémour au final (connard, je te pisse à la raie moi monsieur). Et c'est un peu pareil pour Jacket Full Of Danger. T'écoutes pas du Adam Green pour entendre une espèce de Sinatra sous substance hallucinogène quoi (en plus c'est quand même une putain de régression). Quoi qu'il en soit, haïssons ensemble sur l'évolution physique d'Adam Green et sur Jacket Full Of Danger et délectons nous de ce Minor Love qui renoue avec le New Yorkais indé des origines.

Oui Bealdo, je te provoque dans cet article (ça c'est pour le "koala partouzeur" dans l'autre article, sache le : je ne suis pas Patrick Sébastien, ni même Patrick Bastien, son sosie régional).

Et je ne fais pas que te provoquer. Je te vole aussi tes liens.Voilà donc :

Adam Green: Cigarettes Burns Forever / Boss Inside

M. Machin

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