05/05/2010

The Special Geek



J'ai été désignée pour relancer la machine. Apparement, j'aurais plus de temps que les autres, genre j'ai fini mes partiels tout ça. En vérité, écouter Kraftwerk peut prendre beaucoup plus de place dans une vie que ce que l'on pourrait penser.
Heureusement pour vous, le mauvais temps et la neurasthénie sont revenus dans ma vie en même temps que les vacances. Plutôt que de regarder l'intégrale des émissions de Jean Luc Delarue pour remédier à mes problémes, j'ai préféré me réconcilier avec la musique de mes débuts. Je me suis fait un peu mal en réécoutant Pleymo, ai redécouvert mon grand amour pour Primal Scream, et les Vines sont décidement ceux que j'aimerais pour toujours. Tu le remarques, j'ai une passion pour les cheveux gras (du temps que c'est pas sur moi). A ce moment, tu ne me vois pas forcément arriver avec mes gros chaussons en peau de panthére. Mais, MEC, cheveux gras, ça rime avec Nirvana.
Voilà, alors tu vois, comme ça, je recherchais dans mon étagére à CDs, pis j'ai trouvé Bleach. Et je me suis rappelée que j'avais quand même aimé ce disque à l'époque. Le truc gravé est tout jauni et rayé, c'est dire. Et j'ai toujours des posters de Kurt Cobain sur mes murs. Alors oui on peut dire que je l'aime, que c'est mon idole et que j'ai encore des tee shirts que je portais au collége.
Bon je m'ennuie, j'ai besoin de frisson, putain mec, je vais téléchargé un film. Je ne me remets pas de mon retour au grunge, il fait gris et j'ai envie de chialer. Bon écoute, About A Son me paraissait tout indiqué. About A Son, c'est ce film où on fait qu'entendre Kurt Cobain, il cause de là où il habitait, ce qu'il faisait quand il était petit à Aberdeen. Tout ça en précisant que "Fuck'em".
Ca a réveillé au début ma grande jalousie de pas habiter dans le Nord des Etats-Unis. Ok Atlanta, mais mon véritable amour c'est l'état de Washington. C'est gris et humide, il y'a des forêts et des petites maisons. Puis Kurt t'explique qu'il a longtemps cru être le fils d'un extra terrestre, qu'il était fier d'être gay sans l'être, et que la bibliothéque est un bon endroit pour voir passer les journées. La vérité des fois j'ai pas tout compris, puisqu'en temps que trés bonne anglophone (HAHAHA), je ne suis pas donnée la peine de chercher des sous titres. Mais finalement ce n'est peut être pas ce qu'il raconte qui est important, tu pourrais aller lire sa page wikipédia quoi. Juste aimer Seattle la nuit (et j'ai été trés fière de reconnaitre la ville de moi même, Grey's Anatomy ne m'a pas aidé HIN).
Tu remarques de toi même que j'ai terriblement de mal à parler de ce que j'aime. Je suis incapable de décrire les petits pincements dans mon coeur que m'ont fait les Vaselines à Olympia ou Iggy Pop dans un restaurant. En tout cas, j'ai commencé le film les yeux piqués par mon parfum (j'aime le parfum) et ils étaient dans le même état à la fin, pour les raisons dont tu te doutes (j'aime les pleurs).
Ton moral n'en ressortira pas meilleur, mais je t'assure que le scénario et les paysages sont mille fois meilleurs que ceux d'Avatar, le bonheur de ne pas avoir gaché d'argent.

W.U.

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